informations personnelles.

(NOM) Hepburn.
(PRÉNOMS) Daisy Lynn.
(AGE) Seize ans.
(NATIONALITÉ) Anglaise.
(LIEU ET DATE DE NAISSANCE) Le huit mai à Birmingham, ANG.

informations scolaires.

(ANNÉE) Year 11.
(OPTIONS) Art et histoire de l'art.
(DANS L'ÉTABLISSEMENT DEPUIS) Cette année.
(NIVEAU SCOLAIRE) Très moyen. Les cours -hormis ceux d'art- n'ont absolument aucun sens pour elle malgré tous les efforts qu'elle y met.

(A SAVOIR) elle souffre de troubles de la concentration ce qui en fait une élève plutôt moyenne • sa maladie n'ayant pas été clairement diagnostiquée, cela passe souvent pour un simple manque de volonté • elle est par contre très bonne en sport même si ce n'est pas son truc • elle était auparavant dans une école pour filles • c'est un professeur de son ancien établissement qui a conseillé ses parents de l'envoyer à Lachlan • sa famille vient de la classe moyenne, loin d'être riche mais pas pauvre non plus • elle est passionnée par la peinture et possède un certain talent dans cet art • elle a souvent des traces de peinture sur les doigts ou le visage qu'elle ne parvient pas à faire disparaitre • elle a toujours une allure assez débraillée • elle a du mal à dompter sa chevelure et elle abandonne bien vite dès qu'elle essaye de les coiffer • elle est claustrophobe depuis que ses camarades l'ont enfermée toute une journée dans un placard lorsqu'elle avait neuf ans • c'est une jeune fille toujours souriante, chaleureuse et sociable même si on peut lui reprocher une trop grande naïveté • pour elle c'est un peu tout le monde est beau, tout le monde est gentil malgré les crasses qu'on peut lui faire • elle n'a jamais réellement côtoyé de garçons et perd facilement tous ses moyens en compagnie d'un représentant du sexe opposé • elle est plutôt réservée aux premiers abords mais devient très vite une véritable pipelette lorsqu'elle est en confiance • elle adore les animaux et aurait certainement voulu travailler avec eux si son ambition première n'avait pas été de faire de la peinture • elle a reçu une éducation catholique et n'a jamais dévié du chemin, elle ne fume pas, ne boit pas et est polie en toute circonstance • elle n'aime pas particulièrement la musique mais apprécie un fond sonore lorsqu'elle peint • elle préfère de loin les grands-espaces aux villes et aimerait voir du monde plus tard • elle rêve de voyager en bateau depuis que ses parents et elle sont allés en vacances sur la côte • elle a du mal à se confier aux gens et à parler d'elle, elle évite toujours ce sujet pour résoudre les soucis d'autrui • c'est une amie fidèle, assez franche même si elle manque cruellement de tact • elle déteste être seule hormis quand elle dessine




(FAMILY) « Maman ! Je ne trouve plus mes nouvelles chaussures ! ». Ce jeune homme qui court dans toute la maison à la recherche de ses souliers, c'est mon grand frère. Je ne l'ai jamais vu aussi stressé et je dois avouer que cela me fait un peu rire ce qui a le donc de l'agacer. « Tu verras, quand tu te trouveras un honnête garçon. Ce jour-là, c'est moi qui me moquerais. ». Je lui réponds simplement en tirant la langue telle une enfant. Ce jour n'est pas près d'arriver avec deux garçons aussi protecteurs que lui et mon père, c'est ce que j'ai envie de lui dire mais je m'abstiens. Pas la peine de lui donner une énième raison de me faire la morale à ce sujet. J'essaie de réprimer un autre rire tandis qu'il tente vainement d’aplatir sur son crâne une mèche rebelle. J'aime Robbie, comme une sœur peut aimer son frère évidemment, mais jamais je ne le lui dirais. Son égo est déjà bien assez sur-dimensionné sans moi, je ne vais certainement pas aller en ajouter une couche. « Cesse de t'en faire. Je suis persuadée qu'Evelyn serait toujours aussi folle de toi même si tu avais reçu le prix de l'homme le plus laid du monde. ». Ma phrase, censée le calmer quelque peu, ne semble pas faire l'effet escompté puisqu'il tire une grimace avant de s'enfuir dans la salle de bain. Pire que maman quand papa décide de l'emmener à un rendez-vous surprise en amoureux. N'empêche que, pour une fois, je suis plus que sûre d'avoir raison : Evelyn est dingue de Robbie à un point que je ne pensais même pas imaginable. « Que fait donc ton frère ? » me questionne ma mère en sortant de la cuisine tout en essuyant ses mains dans un torchon. Je me contente de hausser les épaules en indiquant la direction de la pièce dans laquelle s'est enfermé mon frère. Ma génitrice rit à son tour et un : « Je vous entends, famille indigne. » provenant de la salle d'eau nous fait sourire un peu plus. Dommage que Papa soit entrain de travailler à l'usine, il aurait adoré cette situation.

(SCHOOL) J'ai horreur de l'école. Si j'avais compris quelque chose aux cours dispensés, j'aurais surement adoré mais ce n'est pas le cas. « Miss Hepburn. » cingla la voix suraiguë de mon professeur de maths tandis que tous les élèves de la classe se tournaient vers moi. Encore. « J'ai bien l'impression que pourrez profiter d'une autre semaine de travaux d'intérêt généraux. » poursuivit-elle dans un rictus moqueur tandis que je triturais mes doigts abîmés par les heures de colle précédentes. Je ne pris même pas la peine de jeter un œil à la copie remplie d'annotations à l'encre rouge et la fourrais dans mon sac en songeant au regard déçu de mes parents lorsque je leur annoncerais la nouvelle. Ce n'était pourtant pas faute d'essayer d'étudier. Je n'y arrivais tout simplement pas malgré les longues heures passées le nez dans mes bouquins et, quand je tentais d'expliquer mon problème, on me congédiait toujours en me disant que je ne faisais aucun effort si bien que j'avais abandonné l'idée de me justifier. Le cours suivant se déroula bien mieux et pour cause : il s'agissait de la classe d'art plastique. Il était évident que j'avais de grosses lacunes à l'école mais, dès que l'on touchait de près ou de loin à l'art, tout devenait aussi limpide que de l'eau de roche dans mon esprit. « Daisy ? » héla le professeur à la barbe grisonnante à la fin de la séance. J'avançais vers son bureau d'un pas certain, il n'était pas rare qu'il m'appelle ainsi afin de me féliciter pour mon travail et je ne me faisais jamais prier quand il s'agissait de recevoir quelques éloges. Cela arrivait si peu souvent. « J'ai appris que tu avais des difficultés en classe, est-ce exact ? ». Surprise par sa question, je me contentais de hocher distraitement la tête, c'était la première fois qu'il me parlait d'autre chose que d'art. « Tiens, tu devrais donner ceci à tes parents. Je pense que cela pourrait t'aider. » déclara-t-il simplement en me tendant une brochure que je mis un temps avant de saisir. Une fois dans le couloir après l'avoir remercié, j'accordais enfin un peu d'attention au document que je tenais dans la main : Lachlan Boarding School.

(FRIENDS) La maison de Mona est quasiment semblable à la mienne. Un peu plus grande peut-être. Nous sommes en Août et je viens de lui apprendre mon départ prochain pour Lachlan. La blondinette qui me sert de meilleure amie me pose quelques questions vagues au sujet de mon prochain établissement. En réalité, elle n'en a rien à faire et désire juste que je lui demande de me parler de son actuel petit-ami. Mona est ce qu'on peut qualifier de narcissique. Je n'ai jamais réellement apprécié ce genre de personne nombriliste mais je préfère de loin ceci à devoir rester seule dans mon coin. La solitude n'a jamais était mon truc alors entre avoir à demeurer avec mon moi-intérieur pour unique compagnie ou trainer avec des personnes qui ne sont pas mon genre, le choix est vite fait. C'est quelque chose que Robbie n'est jamais parvenu à intégrer et je peux le comprendre. « Et alors là, tu vois, il m'a embrassée. C'était genre... le plus beau jour de ma vie. Je n'arriv(...). ». Apparemment, Mona a dévié du sujet Lachlan sans mon aide mais je ne lui en veux pas. Elle est comme ça et personne ne peut rien y faire. J’acquiesce silencieusement face à son enthousiasme mais tout ce qu'elle déblatère entre par une oreille pour ressortir aussi sec par l'autre et je sens que je m'endors. Une soirée pyjama inintéressante habituelle en somme. « (...) Et pour finir ça ne l'a pas fait alors on a décidé de s'arrêter là. ». Mon "interlocutrice" poursuit mon monologue, en quatre ans d'amitié, mon manque total d'intérêt pour ses frasques idiotes passe toujours autant inaperçu.

je m'excuse d'avance au niveau de la citation car n'ayant pas trouvé de date exacte, je ne sais si elle a déjà été dite en 1964
(PAINT) Pablo Picasso a dit : L’œuvre qu’on fait est une façon de tenir son journal. Je suppose qu'il avait raison. Quand certains s'emparent d'un stylo afin de se confier dans un cahier, moi, je me saisis de mes pinceaux et ma palette pour faire une toile de mes sentiments. Chacun possède sa propre façon de s'exprimer et j'ai décidé de le faire en dessinant. Ma famille est compréhensive bien que totalement ignorante en matière d'art mais c'est principalement car je leur offre un spectacle pour le moins risible -en toute gentillesse bien sur-. Débraillée, la peau couverte de tâches de peinture qui prennent parfois plusieurs jours à disparaitre entièrement, c'est ainsi que je me sens bien. Que je me sens moi-même. Si jamais l'on venait à m'interdire de peindre, je pense que c'est une partie de moi qui s'éteindrait avec mon art. Appeler ça de l'art semble un peu présomptueux, après tout, cela reste un bien grand mot pour qualifier les gribouillis d'une gamine de seize ans mais je n'ai jamais pu me résoudre à nommer ça autrement. Sur un fond de musique, je m'attèle à colorer une toile vierge dans le garage familial transformé en atelier sommaire par mon paternel, cadeau d'anniversaire pour mes quatorze ans. Personne ne s'y attarde lorsque j'y suis, sachant pertinemment que c'est dans ces moments -et uniquement ceux-là- que j'apprécie un peu de solitude. En réalité, lorsque je peint, je n'ai jamais l'impression d'être seule et c'est certainement cela qui m'a toujours attirée dans la peinture.

le joueur derrière l'écran.

(PSEUDO) iamnott
(PRÉNOM) Coraline
(AGE) Dix sept ans
(PRÉSENCE) Quatre à sept jours sur sept
(OU AVEZ-VOUS TROUVÉ LE FORUM) Via bazzart
(CRÉDITS) Tumblr
(UN DERNIER MOT)