informations personnelles.

(NOM) Richardson.
(PRÉNOMS) Marlon Keith, ses prénoms, respectivement français et écossais pourraient témoigner des origines de ses parents biologiques morts avant sa première année. Mais la seule chose de plus ou moins sûre, c'est qu'ils signifient « petit faucon de [dans] la forêt », c'est poétique.
(AGE) Prochainement 37 ans.
(NATIONALITE) Anglaise.
(LIEU ET DATE DE NAISSANCE) 2 avril 1927, à Prince George, en Colombie-Britannique, Canada.

informations supplémentaire.

(MÉTIER) Professeur de géopolitique.
(DANS L'ETABLISSEMENT DEPUIS) Comme élève de 1937 à 1945. Comme professeur depuis la rentrée 1954.
(L'ENTRETIEN D'EMBAUCHE) Dans son souvenir, Marlon était à la fois anxieux et impatient de revenir là où il avait passé les meilleures années de sa vie en tant qu'élève. Impressionné aussi par le vieux directeur qui n'a jamais eu l'air commode. Et terrorisé à l'idée qu'il lui refuse le poste à cause de sa surdité. Il faut bien le reconnaître, face à des garçons en pleine adolescence, son handicap aurait pu être un frein dans son autorité et son statut de professeur. Mais à sa grande surprise, il a eu sa chance et depuis a fait ses preuves.

(A SAVOIR) Il ignore ses origines. Il a grandi à l'internat Lachlan. Il a fait ses études à l'Université de Cambridge de 1945 à 1952. Il est atteint de surdité. Il fume beaucoup. Il boit trop. Du thé comme de la bière. Il est passionné de musique. Le rhythm and blues surtout. Il joue du piano et de la guitare. Il préfère les nouveaux Rolling Stones aux sages Beatles. Il vit seul. On ne lui connait aucune relation intime. Certains s'amusent à dire qu'il est vierge. Il ne lit pas de romans ou de poésie. D'une manière générale, il n'est pas porté sur l'art. Il est un homme assez solitaire, presque autiste. Il fréquente peu de gens. Mais il adore ses élèves. Et il est très professionnel. Il n'hésite jamais à travailler plus pour qu'ils réussissent. Il ne se plaint jamais. Refuse qu'on le traite comme un handicapé. Il a appris à lire sur les lèvres. Il peut entendre si on lui parle près et assez fort. Il est plutôt calme et patient. Il n'a jamais été vu en train de s'énerver sur quiconque. Mais il peut se montrer irritable quand il n'a pas envie d'être dérangé. Il est assez secret. Il parle peu de lui, de ses sentiments. Il a gardé une âme de grand gamin. Il peut lui arriver de protéger certains trublions. Il a du mal à dire non. Il lui arrive encore de se faire embarquer dans des histoires drôles voire louches. C'est un prof sympa, mais il note sévère. Il aime la précision des sources et des réflexions. C'est un homme effacé, qui s'impose peu, mais n'hésite jamais à soutenir un de ses élèves si c'est pour la bonne cause. Il s'est être autoritaire, sans jamais élever la voix. Il aime que ses cours se passent bien, même s'il accepte parfois quelques plaisanteries ou bavardages, pour peu qu'ils soient pertinents. Il n'a rien contre l'enseignement aux filles. Il trouve même certaines femmes bien plus intelligentes et sensées que nombre d'hommes, mais il en connait peu. Il a grandi avec un père dans un milieu masculin puis dans un internat encore réservé aux garçons. Il pose un sourire bienveillant sur ses élèves. Il ne refuse jamais de rire franchement. Il est de bon conseil, jamais moraliste. Une oreille attentive. Paradoxal pour un homme atteint de surdité. Il aime la pluie, la neige, le froid, l'automne et l'hiver. Il est profondément attaché à la royauté. Il aime se promener en forêt. Il n'est pas croyant. Mais à l'occasion, il se rend à l'église avec son père qui ne l'est pas plus. Il est franc, si vous lui demandez son avis, il vous le donnera, avec ou sans tact, ça dépend des situations. Il n'est pas rancunier. Il ne juge, critique personne. Mais si vous le faites devant lui avec élégance et qu'il est assez d'accord, il se pourrait bien qu'il sourit discrètement. Il est plutôt désordonné. Pas très organisé. Il est fort probable qu'il vous rende vos copies en retard, à certains et pas à d'autres, voire tâchées de thé. Chez lui, il a peu de meubles, mais beaucoup de livres, de cahiers, de vinyles, qui traînent et s'entassent. Il ne sait pas cuisiner. Fréquente régulièrement le pub. Sa pédagogie est un peu « apprenti sorcier ». Ne le prenez pas pour un faible. Gare à celui qui lui manque de respect ! Il a un secret. Qui le découvrira ?





(HISTOIRE LIBRE)
Celui qu'il croit être son père ne l'est pas.
Né d'une mère inconnue, très probablement morte en couche, il est élevé les premiers mois de sa vie par son père biologique, dont il n'a aucun souvenir, avant que ce dernier ne trouve la mort au fond d'un puits de pétrole par accident. Josef Richardson, un pétrolier anglais venu faire fortune en Colombie-Britannique, récupère le garçon de son employé et lui cachera, encore aujourd'hui, toute la vérité sur ses origines. Malgré les non-dits, le gamin et son père adoptif développent des liens très forts. Ils sont à cette époque extrêmement complices, jusqu'à un terrible drame.

L'accident qui change tout.
A l'âge de 9 ans, Marlon, qui a les chantiers de forage pour terrain de jeu, est touché par l'explosion d'un puits et perd une grande partie de son audition sous le choc. Ne parvenant à supporter le handicap de son fils, Josef l'envoie en Angleterre, à l'internat pour garçons Lachlan dès l'année suivante, là où lui-même fit ses études plusieurs années plus tôt.

Les années Lachlan.
Marlon est un garçon qui s'isole dans son mutisme, il en devient presque autiste. Il est extrêmement blessé de l'abandon de son père, mais il ne dit mot à personne car il n'a pas la chance d'avoir de confident. Il grandit à l'internat en n'ayant que très rarement des visites de son père. Mais ce dernier subviendra à l'intégralité de ses besoins, même lorsqu'il ira à la très prestigieuse et coûteuse Université de Cambridge et quand il deviendra adulte et professeur. Parmi ses camarades, il est un trublion discret parmi une bande d'agitateurs. De tous les coups en douce. Il n'est pas l'élève le plus remarqué et apprécié. Et il finit par se persuader qu'il n'en souffre pas en menant sa barque tranquillement sans que personne ne fasse vraiment attention à lui.

Grandeur et décadence.
Il est un élève brillant mais brouillon. L'histoire, la géographie et la politique, ses vocations. En parallèle, il découvre la grande ville et la capitale. A ses yeux, elles sont synonymes de nouvelles libertés. Le terrain de nouvelles expériences. Il découvre, hasarde, cherche ses limites, les repousse sans cesse. Il vit, devient un homme, s'assagit un peu.

Pas l'âme d'un vagabond.
Enfant, dans les grandes plaines du Canada et quelques expéditions aux États-Unis. Il découvre réellement l'odeur de l'aventure sur les routes d'une Europe fragilisée par la guerre et rythmée par les tensions politiques à la sortie de ses études. Il rencontre, dit-il, « des gens formidables », vit « des aventures incroyables, quelque peu improbables » quand il y repense. Il les raconte pas souvent, pas à n'importe qui. Mais il n'a pas l'âme d'un vagabond. Il rentre à Berwick-Upon-Tweed. Là où il se sent chez lui. A présent, ses seules escapades sont londoniennes. Dieu seul sait pourquoi.

Son « père ».
Josef Richardson vit en Angleterre, à Chatton, à presque 70 ans, il profite de sa paisible retraite. Les deux hommes se voient rarement. Quelques dimanches midi pour des repas « familiaux ». Ils se disent peu de mots. Il aurait aimé que son fils reprennent les affaires ou fasse de la politique. Mais il est juste professeur. Dans ses yeux, Marlon y lit trop souvent la déception, à son propre regret. Il ne l'avouera jamais, mais dans le fond, il aurait aimé être apprécié et estimé au moins de lui.

Un quotidien morne.
Il possède un appartement à deux pas de l'internat. Il est plutôt grand pour un seul homme. C'est un « cadeau » de son père. Il n'a pas su refuser. De toute façon il ne sait pas le faire. Et vivre dans un tel confort, ce n'est pas son maigre salaire de professeur qui le lui permettrait. Sa voiture, une Porsche 911 noire de 1963, c'est son plaisir interdit en balade dans la campagne anglaise ou filante à vive allure jusqu'à Londres. Mais il continue à aller travailler en vélo, il n'aime pas susciter des jalousies. Son travail, sa vie tourne autour. Quand il n'y est pas, il lit, il fait des recherches, il publie des articles en sa qualité de chercheur ou alors il sort avec ses très rares « amis ». Il assiste à de nombreux concerts. La musique, c'est son échappatoire. Il préfère les Rolling Stones aux Beatles. Il aime beaucoup leur musique empreinte de la musique afro-américaine qu'il écoutait gamin avec son père. Lui-même joue du piano ou encore de la guitare, quand il a le temps, quand on lui demande aussi. Sa vie peut paraître assez triste, morne et sans relief. Et pourtant, à bien y regarder, dans ses yeux s'agite une lueur espiègle.

Un homme bon.
Bien qu'il soit un loup solitaire quelque peu autiste, renfermé dans son silence, duquel il n'aime être dérangé, il reste un homme bon, abordable, souriant, facile à vivre, acceptant beaucoup des autres, pour peu qu'ils ne lui manquent pas de respect. Sa porte n'est jamais fermée. Son appartement peut devenir le refuge de n'importe qui. Sans jamais être moraliste, il est d'assez bon conseil. Et une oreille attentive, préservant les confidences de tout un chacun. Il n'hésite jamais à s'oublier pour faire passer les intérêts des autres avant les siens. S'il n'avait pas ce si lourd secret, il serait l'incarnation de la vertu ...

le joueur derrière l'écran.

(PSEUDO) Twig, Twiggy
(PRÉNOM) Indiana (je vous permets toutes les références ! )
(AGE) 23
(PRESENCE) quasi quotidienne
(OU AVEZ-VOUS TROUVÉ LE FORUM) forumactif
(CRÉDITS) internet et le mien
(UN DERNIER MOT) j'ai pas su attendre votre accord pour la création de ce personnage, mais je veux bien changer les détails qui ne vous correspondraient pas ! moi impatiente ? nooon !