informations personnelles.

(NOM) Landsbury
(PRÉNOMS) Clarence Evan
(AGE) 18 ans
(NATIONALITE) Anglaise
(LIEU ET DATE DE NAISSANCE) Né à Londres un 14 juillet.

informations scolaires.

(ANNÉE) Upper sixth form
(OPTIONS) Deuxième langue vivante (Russe), grec, mathématique supplémentaire.
(DANS L'ETABLISSEMENT DEPUIS) Clarence à eu la joie de revenir dans cette école à chaque rentrée scolaire depuis ses neuf ans.
(NIVEAU SCOLAIRE)
Il met un point d'honneur a respecter la consigne d'excellence qu'il s'est lui même fixé peu après son entrée dans cette école. Un corps sain dans un esprit sain, pour parfaire l'image de l'élève modèle.
(A SAVOIR) Clarence est le genre de garçon qu'on rêverait de pouvoir détester. Il a tout pour lui: doué en tout (du moins c'est l'image qu'il veut laisser paraître), gentil avec le monde entier et doté d'un grand charisme. ♦ A l'image de sa cousine Roxane, Clarence est un leader né. Il sait manier les mots avec une habileté déroutante et peut captiver une audience en quelques secondes simplement en ouvrant la bouche. ♦ Aux yeux de Clarence Roxane est la pureté et l’innocence incarnée, il a une foi inébranlable en elle et ne supporte pas les critiques à son égard, sauf lorsqu’elles viennent de Nicolas (bien qu’il se fasse remette à sa place de façon régulière). ♦ Il ne supporte pas non plus d’imaginer que qui que ce soit puisse tomber amoureux de sa jolie cousine et n’hésite pas à le rappeler à la moindre occasion. ♦ Très protecteur envers elle, il la voit aussi vulnérable que la petite fille qu’il a laissé à neuf ans et se persuade qu’elle a absolument besoin de lui. ♦ Parfois trop naïf, il accorde sa confiance très facilement (voir trop facilement) au premier venu. Cependant il ne supporte que très mal la trahison et sait rendre les coups de façon qu’il juge la plus juste et équitable possible (ce qui ne signifie pas pour autant calmement). ♦ Elève modèle, Clarence attache une grande importance au fait de se donner au maximum dans ce en quoi il s’engage. Que ce soit en cours ou dans des activités sportives ou artistiques. ♦ Clarence est celui qui, après avoir retrouvé trace de ce groupe dans un vieil annuaire du lycée, a ressuscité le Cercle des poètes disparu. Bien que le fameux groupe n'ait pas de chef à proprement parler, pour ses amis, il en reste le fondateur, et c'est lui qui, au début de chaque rencontre lis les vers fameux écrits de la main de Walt Whitman. ♦ Attaché à ses amis, il leur accorde une grande importance (lorsqu’il n’est pas plongé dans son travail, dans ce cas-là le dortoir pourrait brûler qu’il ne s’en rendrait pas compte). Clarence agit avec eux de la façon qu’il juge la plus juste et normale à ses yeux, ce qui n’est pas forcément le cas pour les yeux du reste du monde. ♦ Il peut lui arriver de brusquement se montrer froid et distant avec Nicolas sans raison apparente, puis du jour au lendemain revenir vers lui comme si de rien n’était. Clarence agit régulièrement sur des coups de tête malgré ce qu’il peut dire, mais prend toujours le soin de réfléchir à ses actions par la suite. ♦ Clarence est très peu ouvert d’esprit sur un bon nombre de sujet. Buté, il s’obstine à juger ses idéaux comme les meilleurs et se refuse à changer de point de vu, peu importe les arguments d’un quelconque opposant qu’il puisse avoir. ♦ Clarence ne s’est jamais imaginé avoir quoi que ce soit d’autre qu’une relation purement platonique avec quiconque. Bercé par les mots et la poésie depuis sa plus tendre enfance, il s’est toujours refusé à s’imaginer autre forme d’amour que celle aussi pure louée par les poètes de différentes époques. Il est donc nécessaire d’admettre qu’un rien l’offusque et le gêne lorsque le sexe est abordé. ♦ Rien n’est plus important aux yeux de Clarence que ses livres de poésies et les mots qu’il collectionne dans le fond de sa mémoire. Il s’est forgé ses propres valeurs grâce aux poèmes et auteurs qu’il découvrait au fil des années et ils représentent toute sa vie à ses yeux.




Clarence repositionna correctement son violon, le coinçant sous son menton. Son regard flâna vers la fenêtre fermée par laquelle on apercevait le petit parc qui entourait la demeure des Landsbury, famille au nom salit par son grand-père. Il se fit rapidement rappeler à l’ordre par ledit grand-père, sursautant lorsque celui-ci fit claquer sa canne sur le sol ; canne dont il n’avait pas besoin sauf que pour en ajouter à sa présence déjà intimidante. Clarence se redressa et commença à jouer avec une certaine maladresse, son nouvel archet trop grand pour lui. Il savait que sa cousine n’était pas loin si elle avait réussis à se faufiler hors de la vue de sa tante. Le violon miaula de façon désagréable à ses oreilles et son visage de poupon se tordit en une grimace alors que l’expression du vieillard qui lui faisait face restait impassible. Il enchaina quelques mauvaises notes encore, le violon pleurant sous ses gestes devenus patauds. Clarence finit par se reprendre. Il termina le morceau. Malgré les quelques fausses notes il se vit recevoir des félicitations avant qu’on ne le laisse sortir. Une fois l’instrument de musique rangé Clarence ne tarda pas à rejoindre Roxane dehors, près de leur cabane de fortune construite dans des buissons. Son détour par les cuisines lui avait permis de récupérer de quoi attendre avec plus de facilité l’heure du dîner. C’est en grignotant que Clarence avait raconté sa journée à sa cousine. Il ne lui demandait pas de lui raconter la sienne en retour, ne s’y intéressant pas particulièrement. Si la misogynie de son grand-père détenait sur le garçon, il n’en aimait pas moins sa cousine qu’il chérissait plus que tout. D’un tempérament calme et patient, Clarence n’hésitait pas à jouer des poings lorsque des gamins embêtaient Roxie. Du haut de ses huit ans imposer sa propre loi au sein des enfants de son âge quand le besoin se présentait n’était pas un problème. Il lui arrivait même de recevoir des félicitations de la part de sa famille lorsqu’on apprenait que le petit Harold avait été remis à sa place pour avoir essayé de regarder sous la jupe de Roxane (alors qu’en réalité il avait juste expliqué que plus tard il voulait l’épouser) ; lorsque la cause était juste on pouvait user des poings. Dans la famille Landsbury, il n’était jamais mal de montrer que l’on était une créature faite de testostérones à coups de poings.


Les nouveaux élèves n’allaient pas tarder à arriver. Aujourd’hui c’était des troupeaux de futures jeunes filles qu’on allait faire entrer dans l’abattoir (c’était du moins ce qu’un élève de dernière année avait soufflé à un de ses camarades alors que Clarence passait à côté et la métaphore l’avait fait sourire). Clarence savait que dans ces petites demoiselles se trouverait sa cousine Roxane. L’été qu’ils avaient passé ensemble lui semblait déjà loin après un an sans voir ses yeux qui se plissaient lorsqu’elle souriait et les deux fossettes qui se formaient sur son visage de princesse (Car Clarence affirmait à qui le voulait que sa cousine était aussi jolie qu’une princesse, si ce n’était plus). Il avait passé les vacances à lui chanter les louanges de l’école Lachlan pour la rassurer, lui promettant qu’il serait là pour la protéger si quoi que ce soit arrivait. Dans son esprit de gamin il était évident qu’il pourrait passer son temps avec sa cousine. Il ne la considérait pas comme une fille comme les autres qu’on trouvait au détour d’un couloir, et à ses yeux d’enfant la règle imposée par l’école ne s’appliquait pas à eux. Il trépignait d’impatience de lui présenter Nicolas aussi, dont il lui avait rabâché les oreilles dès que l’occasion s’était présenté.
Clarence s’était réfugié dans les escaliers qui faisaient face à l’entrée imposante de l’école, Nicolas à ses côtés. Avec plusieurs autres élèves il fixait les portes, n’attendant que leur ouvertures pour pouvoir se réfugier dans les bras de sa cousine (ou plutôt se comporter en vrai gentlemen, il ne pouvait pas faire n’importe quoi dans une école comme celle-ci ; les embrassades se feraient à el’abri des regards). Les portes s’ouvrirent une première fois et ce fut un jeune homme aux cheveux auburn et au pas décisif qui se fit apercevoir. Les épaules de Clarence s’affaissèrent mais il ne lâcha pas des yeux les portes donnant sur le hall. Nicolas lui parlait à côté, mais il n’entendait pas vraiment, perdu dans ses propres pensées et milles scénario qu’il s’imaginait pour l’arrivée tant attendu de Roxane. Il répondait de temps en temps par un bref hochement de tête sans avoir réellement écouté ce qu’il lui voulait.
Clarence avait un mal fou à faire la parallèle entre l’arrivée de Roxane et la sienne, un an plus tôt. Il fallait avouer que ça n’avait rien à voir. Lorsqu’il était descendu du train et entré dans cette pièce, il n’avait pas un visage familier à l’attendre en haut des escaliers. En revanche il se souvenait très bien avoir pleuré. Pas devant ses parents et son grand-père non, mais dans le train, une fois qu’il avait réalisé qu’il ne verrait plus aucun des membres de sa famille avant un an. Roxane. Il n’avait réussis à se calmer que sous le regard sévère d’un professeur venu leur dire un discours de bienvenue. A l’inverse, il avait marqué (lui et les quelques autres petits garçons aux yeux rouges) les demoiselles qui étaient passé devant eux à ce moment-là. Devant les joues rosies des têtes blondes (brunes ou rousses) aux yeux larmoyant, le cœur sensibles des demoiselles avaient flanché. Mais les gamins de neuf ans ne l’avaient pas vraiment réalisé dans le concert de reniflements qu’ils offraient. Clarence pleurait encore quand il était monté à sa chambre.
Le petit garçon se passe une main dans les cheveux avant de poser les yeux sur un jeune homme venu leur annoncé que le premier chargement venait d’arriver. Il ne réalisa pas de suite que le terme désignait les demoiselles qui arrivaient par le premier train. Il n’eut pas le temps d’attendre plus longtemps qu’un professeur passa pour sermonner les garçons à l’affut des nouveaux jolis minois portant des jupes de l’école. Les cours reprenaient pour les premières années et Clarence dû renoncer à son spot dans les escaliers avec un pincement au cœur.
Il aperçut le joli visage de sa cousine le lendemain au détour d’un couloir. Ils finirent tous deux dans le bureau du directeur suite à des effusions de gaîté dues à leurs retrouvailles.


Clarence remonta le col de son manteau et enfouit ses mains dans ses poches. La première réunion du nouveau club (peu légale) ouvert par sa propre personne n’avait pas été un grand succès. Le Cercle des Poètes Disparus. Dire que c’était un nouveau club n’était pas complètement vrai. Clarence avait juste mit un point d’honneur à le faire revivre de ses cendres. Enfin pour l’instant on ne pouvait pas vraiment dire revivre. Ils s’étaient retrouvés à quatre dans la petite grotte hors de l’enceinte de l’école. Quatre dont lui, Nicolas (qu’il avait fait venir de force) et Clyde (qui n’aurait jamais laissé ses deux amis partir sans lui). En même temps organiser la première réunion en plein mois de février n’était pas forcément une idée fantastique. Nicolas le lui fit observer pour la énième fois ce soir-là avec une réflexion cassante. Une dispute chuchotée commença entre les deux jeunes hommes. Il était incroyable de voir que malgré le froid, le fait qu’ils soient en pyjama sous leur manteau à tenter d’avancer dans l’épaisse couche de neige qui recouvrait le sol, ils avaient la force de se battre. La fatigue dont ils s’étaient tous plaint un peu plus tôt semblait évaporée.
Bien entendu le sujet délicat de Roxane finit par éclater. Clarence s’en voulait de ne pas l’avoir mis dans la confession, Nicolas ripostait en expliquant que si les jeunes filles apprenaient que des garçons se retrouvaient au beau milieu de la nuit dans une grotte éloignée de l’école, ladite grotte se transformerait en baisodrome. Il était difficile pour les chastes oreilles de Clarence de ne pas ciller lorsque ‘Roxane’ et ‘Baisodrome’ se retrouvaient dans la même phrase. Clyde calma les deux jeunes hommes dont les éclats de voix devenaient dangereusement forts. Le reste du chemin se fit dans un silence religieux, coupé par les hululements lugubres d’une chouette.
Les deux garçons dormaient dans leur lit respectif. C’était chose exceptionnel. Si Clarence avait bien un défaut s’était qu’il ne pardonnait pas facilement, encore moins lorsqu’il était clair qu’il était en tort. Tourné face au mur dos à Nicolas, il tentait de se réchauffer du mieux qu’il pouvait priant intérieurement pour ne pas avoir attrapé froid.
La première réunion du Cercle des Poètes Disparus n’avait pas été si catastrophique que ça. Au contraire, la moitié des personnes présentes s’étaient montrés être des participants actifs. Clarence s’était emporté à plusieurs reprises sur les textes de Walt Whitman. Il avait capté l’intérêt de Clyde avec une facilité étonnante à sa plus grande joie. Au fond, avec un peu de publicité et de forcing auprès de ses camarades dignes de confiance le Cercle des Poètes Disparus ne tarderait pas à s’agrandir. Puis enfreindre autant de règles (probablement la moitié du règlement de l’école, si ce n’était plus) avait éveillé un sentiment qui n’avait rendu que plus intense et intéressante la réunion. Réunion qui était la première d’une ribambelle d’autres.
Clarence se retourna vers Nicolas et se racla légèrement la gorge avant de pousser ses couvertures. Ces quelques gestes furent bien assez pour faire comprendre qu’il ne comptait pas dormir seul et il n’eut pas à attendre longtemps avant que son ami ne vienne se glisser à ses côtés. La paire de pieds glacés qui vint se coller aux siens ne fut pas un contacte des plus agréables, mais Clarence sombra rapidement dans le sommeil une fois Gavroche avec lui.

le joueur derrière l'écran.

(PSEUDO) PsyCokwak
(PRÉNOM) Robert
(AGE) 18 ans
(PRESENCE) 7/7
(OU AVEZ-VOUS TROUVÉ LE FORUM) Grâce à Charlee.
(CRÉDITS) crédits des images
(UN DERNIER MOT) Baleine à percussions