Prenez de la musique douce et une lampe torche, il est temps chers amis de descendre dans les caves de la dépendance. On y trouve tellement de choses intéressantes, vraiment. Suivez-moi. Non, je vous promets, ce n'est pas que des rats et personne n'a encore été enterré là. Voyez cette machine énorme, réduite au silence en cet instant? Imaginez un peu que la nuit, les élèves descendent ici aux chandelles, douces damoiselles, prêtes à tout pour se faire entendre, pour simplement avoir un droit à la parole. Que leur vie ne se résume pas à sois belle et tais-toi. C'est assez inconscient d'ailleurs, de leur part, c'est juste le jeune sang de l'adolescence qui parle dans leurs articles.
Articles courts, qui parlent de la vie de tous les jours ou de choses extraordinaires. Qui dénoncent un professeur ou un autre, un garçon idiot qui aura brisé le coeur à l'une ou à l'autre. Les potins et les choses plus importante. Le journal, pour le moment, ne circule que sous cape du côté des filles. Peu de garçons en ont encore pu voir un exemplaire, mais qui sait, le moment arrivera peut-être bientôt ou de jeunes hommes agrandiront les rangs de la petite équipe de XX, dirigée d'une main de velours d'une Madeleine, abrégée Maddie au sourire toujours tendre, toujours là pour aider. Ce journal est son oeuvre, ce journal est leur parole à tous, la vraie, pas celle, trop conformiste, trop censurée, proposée par la direction de Lachlan avec le journal officiel.