informations personnelles.

(NOM) Sutherley
(PRÉNOMS) Gillian, mais tout le monde me surnomme Jill. Marlene le prénom de ma grand-mère, comme une sorte d'héritage familiale.
(AGE) 17 ans
(NATIONALITE) pure anglaise.
(LIEU ET DATE DE NAISSANCE) Aberdeen, 16 avril 1947.

informations scolaires.

(ANNÉE) lower sixth form, troisième année d'internat.
(OPTIONS) histoire de l'art.
(DANS L'ETABLISSEMENT DEPUIS) elle est là depuis ses 10 ans, c'est-à-dire depuis l'année de préparation à l'intégration de l'internat.
(NIVEAU SCOLAIRE) Jill est une excellente élève parce qu'elle sait que les études peuvent l'aider à devenir une femme indépendante et à vivre l'avenir dont elle rêve.

(A SAVOIR) Jill soutient totalement l'émancipation des femmes et est persuadée que bon nombre d'entre elles valent bien mieux que de nombreux hommes + Elle danse, elle danse très souvent et de tout du rock, du swing, des claquettes, du classique, la danse est l'une de ses plus grandes passions et ce depuis son plus jeune âge + Elle est née dans une famille bourgeoise, très aisée, on lui a donc inculqué très tôt les bonnes manières, qu'elle a tendance à oublier lorsqu'elle fait le mur pour retrouver ses amis dans un garage où ils fument, dansent et chantent du jazz jusqu'à pas d'heures. + En musique, elle ne jure que par Hendrix, Gainsbourg, les Beach Boys, Jacques Dutronc, Elvis Presley et Duke Ellington. + Elle est très indépendante, surtout avec les garçons, elle ne fait pas partie de ces filles qui attendant le prince charmant, elle est plutôt détachée lorsqu'elle est en couple, sûrement parce que souvent elle n'est en couple plus pour faire plaisir à ses parents et pour se faire bien voir que pour autre chose. + Elle a beau faire partie des filles populaires, Jill n'oublie jamais ses valeurs et restent une très bonne amie et surtout une très bonne oreille. + elle déteste la dactylographie et trouve ce cours particulièrement ennuyant. + Jill déteste qu'on la force à rester dans les rangs. + Elle essaye de faire comprendre aux autres filles à quel point un monde d'égalité serait génial. + Elle rêve de partir aux Etats-Unis sur la route de Kerouac, un de ses livres favoris. + Elle est très paradoxale face au corps enseignant et à ses parents, il s'agit de la parfaite petite fille modèle, celle que l'on aimerait avoir pour fille, épouse ou belle-fille. Tandis que lorsqu'elle est avec ses camarades, Jill est une rêveuse inconditionnée, elle rêve de liberté, d'égalité, de vivre de musique et de danse. + Elle a une petite sœur, à l'internat, Rosie.



C'est la vie de palace, c'est la vie de château. C'est le grand terrain derrière la maison, celui qui descend, descend, descend jusqu'au grand lac. C'est le grand terrain de golf, c'est les grands arbres qui encerclent l'allée de leurs grands bras. C'est le grand portail et la grande maison. C'est la grande grange, et les grandes chevaux, c'est le grand piano et la grande salle de danse. C'est ta grande maison et toi, t'es petite, minuscule petite poupée assise dans un fauteuil trop grand pour toi et tu regardes les allés et venus dans ta grande maison, dans la grande pièce là où de nombreuses personnes trop grandes pour toi sont venus fêter ton entrée à Lachlan. Ils te disent brillantes, d'autres te disent studieuses, ils te présentent leurs petits garçons, ils te disent que vous pourriez avoir un beau mariage et toi tu ne rêves que d'une chose, tu rêves de retourner dans ta salle de danse, remonter sur tes pointes et danser jusqu'à en faire saigner tes pieds. Tu rêves de retourner t'enfermer dans ton tout petit, tout petit coin rien qu'à toi, là où les murs sont faits de draps, les lampes de bougies et les tables de livres là où tu peux apprendre cette langue que tu apprécies tant. Mais il est des choses que les enfants de bonnes familles ne peuvent faire et quitter la réception donnée en ton honneur en serait même pas imaginable, alors tu restes assises dans ton trop grand fauteuil, si grand que l'on dirait que tu disparais dedans et tu attends. Tu remercies ces gens qui te félicitent et te flattent et tu finis par leur dire au revoir. La fête est finie il est maintenant tant de prendre la route vers Lachlan.


Les jours à Lachlan passent vite. Tu commences déjà ton avant dernière année et tu as l'impression de n'être entrée qu'hier. Tu fais partie de ces bons élèves, ceux qui ont d'excellents résultats sans pour autant être de vrais enfants modèles car toi tu es une rêveuse. Tu rêve de liberté, d'égalité et de voyage. Tu rêves de danse et de jazz, tu veux voir les Etats-Unis, tu veux voir la France. Tu veux penser insouciance, tu veux manger insouciance, tu veux être insouciance. Tu veux oublier les règles, les codes beaucoup trop strictes de la société, tu veux voir les femmes reconnues pour leurs véritables valeurs et non pas simplement pour leurs dons en cuisine et en couture. Tu veux aimer et tu veux être aimer. Tu veux avoir la vie romanesque, tu veux connaître le suspense, l'hésitation et l'aventure. Tu veux devenir héroïne de Kerouac et muse de Baudelaire. Tu veux vivre à toute allure, profiter et ne rien laisser passer. Tu es l'élève parfaite, la petite fille modèle, celle dont les professeurs ne parlent qu'en bien, celles à qui tout le monde promet un grand avenir, un beau mariage, une vie heureuse et monotone. Le soir, tu es toute autre, quand dans ta chambre, Josie et toi vous sortez par la fenêtre, quand vous courrez jusqu'aux bois où vous rejoignez les garçons, là où vous chantez, vous dansez, vous fumez, vous buvez, vous vous aimez, vous vivez jusqu'à l'aube avant de rentrer en douce et vous recoucher dans votre chambre comme si de rien était.


Dépêche, elle va nous entendre ! Josie guettait à la porte de la chambre, l'arrivée de la surveillante. Vous aviez prévu de retrouver vos amis dans les bois, dans votre cachette là où les filles et les garçons pouvaient enfin se retrouver sans crainte. Allez viens, c'est bon, je passe devant, suis moi. Votre petit rituel du jeudi soir vous amusez beaucoup, vous aviez l'impression d'être de véritables agents secrets ou voleur en cavale. Cela faisait maintenant deux ans que vous vous connaissiez. Vous aviez été mises dans la même chambre lors de votre entrée à l'internat et vous étiez rapidement devenues les inséparables Josie et Jill, les deux J. Mademoiselle Sutherley, où allez vous habillé de la sorte ? Et là, panique. La surveillante venait d'apparaître au fond du couloir. Josie était toujours cachée dans la chambre et toi, t'étais là, au beau milieu du couloir, habillée pour sortir. Oh, merci, vous l'avez retrouvé ! J'avais peur qu'elle aille trop loin. Josephina venait de sortir de la chambre, à nouveau en pyjama et la surveillante et toi-même la regardaient d'un air surpris, sans rien comprendre. Tu connaissais ta meilleure amie et elle semblait parfaitement savoir ce qu'elle faisait. Excusez-la, elle fait quelques crises de somnambulisme, ça ne lui arrive que très rarement mais hier elle a appris que sa tante s'était cassée la jambe alors ça a du la perturber fortement. La surveillante semblait vous croire, elle vous regarde l'une après l'autre puis recommença sa ronde. Bien. Ramenez la donc se coucher, Josephina.. Ce soir là, vous aviez été obligées de rester dans votre chambre mais vous aviez bien ri de la crédulité de la surveillante. Il faut dire que vos réputations de petites filles sages n'étaient pas inconnues dans le corps enseignant et il paraissait impensable que l'une des deux amies souhaitent faire le mur.

Ca a commencé par un mot laissé sur ton lit. Tu as d'abord cru à un message de la part de Josie mais l'écriture était plutôt masculine, beaucoup moins arrondie. Il avait signé Hendrix, il t'appelait Porcelaine, la petite poupée qu'il voulait protéger. Il disait que vous vous étiez déjà croisés. Il avait la plume magique et les mots mélodieux. On aurait dit qu'il avait passé tout le début de sa vie à écrire, écrire, toujours et encore pour arriver à un texte aussi harmonieux. Il te disait que ce soir, il serait là avec vous, autour du feu, dans les bois. Il te disait qu'il connaissait ceux avec qui vous vous réunissez et que cette fois-ci il venait. Le soir même il était là, et vous aviez parlé, longtemps. Il avait un an de plus, une barbe de trois jours et des yeux dans lesquels tu aurais bien aimé te noyer. Depuis vous vous donnez des rendez-vous interdits sur des lettres que vous vous faîtes passés et vous vous rejoignez rêver à deux le temps d'un soir. Il a déjà voyagé, il est un enfant de la route, il connait les étoiles et il t'apprend le langage du ciel. Et toi, toi tu te laisses emportée, tu te laisses rêver, allongée dans ses bras, ta tête contre son torse.

le joueur derrière l'écran.

(PSEUDO) clumsy wanderer
(PRÉNOM) Pauline
(AGE) 18 ans
(PRESENCE) le plus souvent possible.
(OU AVEZ-VOUS TROUVÉ LE FORUM) bazzart.
(CRÉDITS) avatar hysteriatic (bazzart), image andrewsgarfield (tumblr), icon leam (bazzart).
(UN DERNIER MOT) vous avez des lamasmiley jeuvousem.