informations personnelles.

(NOM) Pendergrass
(PRÉNOMS) Glenn Blair
(AGE) 35 ans
(NATIONALITÉ) américaine
(LIEU ET DATE DE NAISSANCE) 08 Mars 1929, Chicago

informations supplémentaire.

(MÉTIER) Professeur de littérature
(DANS L'ÉTABLISSEMENT DEPUIS) depuis deux ans.
(L'ENTRETIEN D'EMBAUCHE) Effrayant. Tout bonnement effrayant. Durant tout le temps qu'a duré l'entretien, Blair s'est senti comme un petit garçon, face à l'imposant directeur. Cependant, ce dernier a tout de suite eu une place spéciale dans le cœur de Blair. Après tout, un homme adepte de l'ordre et du travail bien fait ne peut qu'être bon. Oui, c'est un homme respectable, ce brave Lachlan. Mais effrayant. Tout bonnement effrayant.
(A SAVOIR) le père de Blair était professeur à l'université de Chicago, sa mère était pianiste ▽ lorsqu'il était plus jeune, Blair a publié une fiction racontant la vie d'un perroquet appartenant à Marie-Antoinette ▽ depuis la mort de sa mère, il a vécu de façon très passive, attendant que les choses viennent à lui ▽ il aime l'ordre et la discipline, cela le rassure ▽ aux premiers abords, Blair semble sans intérêt, mais lorsqu'on apprend à le connaître, il se révèle être quelqu'un de bonne compagnie ▽ il est passionné de cinéma, et aime passer des heures dans les salles obscures ▽ lorsqu'il fait cours, Blair s'arrange pour ne jamais regarder ses élèves droit dans les yeux ▽ trouillard, il préfère fermer les yeux lorsqu'il voit un élève faire quelque chose de répréhensible, plutôt que d'aller se confronter à lui ▽ il aimerait faire découvrir de nouvelles choses à ses élèves, cependant, ayant trop peur d'innover, il se contente de faire des cours insipides et barbants, mais respectant parfaitement les vœux du directeur ▽ au fond, Blair déteste ce qu'il est, il ne se supporte pas, et rejette toute personne lui montrant un quelconque intérêt ▽ rendez-lui un devoir raturé, ou pire, froissé, et son cœur manquera un battement




(ANECDOTES)

Né dans ce qui devint progressivement la capitale du crime organisé, le jeune Blair n'avait pourtant pas eu à en subir les conséquences. La mafia, ainsi que les différents trafics auxquels elle se livrait, n'était pour lui qu'un sujet sérieux, un sujet d'adulte, sur lequel ses parents et leurs amis conversaient lors de dîners. Blair eu la chance de vivre aussi loin que possible de toute l'agitation malsaine qui régnait pourtant bel et bien dans sa ville natale. Jusqu'à un certain jour, ce fameux jour, où la faucheuse vint le trouver, sous la forme de cambrioleurs sans scrupule qui lui enlevèrent sa mère. Un réveil en sursaut, une flaque écarlate sur le carrelage de la cuisine, la table basse du salon renversé. La tâche sur la robe de chambre de sa mère, qui s'étendait, encore et encore, au fur et à mesure que la vie disparaissait. Blair fut trouvé par des voisins, roulé en boule dans un coin du salon. Son père, absent cette nuit-là, était venu le trouver dans sa chambre, quelques heures plus tard. Malgré la pénombre, Blair avait pu voir ses yeux brillants de larmes. Sans un mot, il l'avait pris dans ses bras puis était sorti en refermant doucement la porte.


Harvard. Ce mot, à lui seul, provoquait chez Blair une telle angoisse et un tel bonheur à la fois que cela en devenant inquiétant. Le jeune homme récoltait enfin les fruits de toutes ces années de travail acharné. Il n'avait pas vu son père aussi heureux depuis bien longtemps. Les années universitaires de Blair se passèrent sans encombre. Au milieu des autres élèves, le jeune homme passait inaperçu, mais lorsqu'ils se penchaient sur ses écrits, rares étaient les gens capables de l'oublier. Parfois moqué pour son sérieux, quelque fois rejeté pour sa réserve, il était cependant admiré par quelques uns, et les professeurs voyaient en lui un potentiel ne demandant qu'à être exploité. Grâce à ses qualités, il fut membre de la célèbre Signet Society et prit par à la rédaction du Harvard Crimson. Se classant parmi les meilleurs élèves de sa promotion, il quitta l'université, diplôme en poche, et prêt à se consacrer à son unique passion, l'écriture.


Ses longs cheveux bruns, négligemment attachés en chignon. Son unique fossette, immanquable lorsqu'elle souriait. Son besoin d'indépendance. Son envie de toujours faire tout tout de suite, sans se questionner sur les conséquences. Elle s'appelait Mabel. Mabel Barrosa. Elle était espagnol. C'était tout ce que Blair savait d'elle. Lorsqu'elle était en colère, elle éclaboussait d'immenses toiles de peinture, et elle les vendait à des prix tellement élevés que cela en était ridicule. Cela faisait rire Blair. Elle avait le don d'embobiner tout le monde. Elle avait bien plus de courage et de force de caractère que n'importe qui sur terre. Elle était exubérante, caractérielle, une vraie plaie. Mais elle avait ce petit truc qui séduisait. Pendant sept ans, les crises d'hystérie et les gestes tendres de Mabel avaient rythmé la vie de Blair. Et puis un jour, elle était partie, laissant Blair seul avec son cœur brisé.


Blair détestait le monde qui l'entourait. Mais il l'aimait parfois. Il en avait peur aussi. Tout était trop réel, trop brusque. Les gens étaient étranges, à toujours vouloir plus. Blair n'en pouvait plus, il se sentait assaillit de toutes parts par la réalité. C'était trop pour lui. De la sécurité. Il lui fallait de la sécurité. Des règles. Les règles, c'est rassurant. Pas besoin de se demander quoi faire, comment, pourquoi. Il n'y a qu'à suivre les règles. Lachlan semblait parfait. Un internat dont la réputation n'était plus à faire, où régnaient ordre et discipline. Quitter l'Amérique ne fut pas très difficile pour Blair. Se plier à l'esprit strict de l'école où il venait d'être embauché non plus. Petit à petit, la routine devint sa meilleure amie. En deux ans, Lachlan devint sa nouvelle maison, un endroit rassurant qu'il retrouvait chaque fois avec bonheur. Une seule ombre au tableau : depuis deux ans, Blair souffrait du syndrome de la page blanche.

le joueur derrière l'écran.

(PSEUDO) cucumber
(PRÉNOM) Marion
(AGE) 19 ans
(PRÉSENCE) 5j/7
(OU AVEZ-VOUS TROUVÉ LE FORUM) sur Bazzart
(CRÉDITS) Nevermore, adrienbrodylove, _jollyholiday.
(UN DERNIER MOT) Ce forum est vraiment un bijou, le contexte, les annexes, le design, tout est magnifique ! Bravo, parce que ça a du vous demander énormément de travail.