informations personnelles.

(NOM) rosehart
(PRÉNOMS) azelma heponine.
(AGE) seize ans.
(NATIONALITE) anglaise.
(LIEU ET DATE DE NAISSANCE) onze juin.

informations scolaires.

(ANNÉE) lower sixth form.
(OPTIONS) mathématiques supplémentaires, histoire de l'art, art.
(DANS L'ETABLISSEMENT DEPUIS) depuis ses onze ans.
(NIVEAU SCOLAIRE) excelle dans toutes les matières.

(A SAVOIR) zelie est une fille de riches. elle est dans l'établissement depuis ses onze ans car ses parents voulaient la meilleure et plus stricte éducation possible pour leur fille. alors que ses parents croient que leur fille est un vrai petit modèle pour les autres jeunes fille de son âge, celle ci fume, ne traîne qu'avec des garçons, n'hésite pas à ne pas respecter les règles de l'établissement. elle sait qu'elle se fera prendre un jour mais en attend, elle ne vit que sous une seule règle : you only live once. de plus, zelie est attirée par les filles mais personne n'est au courant. elle n'est pas inconsciente, elle sait bien qu'il y a des limites aux choses et ne veut pas se faire couper les vivres par ses parents. elle est souvent hautaine, et peut être vraiment détestable. elle a du mal à oublier son enfance où elle n'avait qu'à claquer des doigts pour obtenir ce qu'elle voulait. malgré tout, elle reste adorable avec ceux qui en valent vraiment la peine.




(cinq ans) Elle regardait les secondes s'écouler lentement sur la grosse pendule du salon principal. Elle n'avait que quelques années, elle savait déjà lire l'heure. Surdouée. C'est du moins ce que voulaient ses parents. Elle défroissait sa robe d'une main hésitante. La couleur du vêtement lui faisait mal aux yeux. La musique à la radio, censée détendre, lui donnait mal à la tête. Elle attendait son professeur de piano avec impatience. Elle détestait attendre quoi que ce soit. La professeur, propre sur elle, arriva enfin. Zelie fronça les sourcils. La femme baissa les yeux, sachant que mademoiselle la petite fille à papa pouvait la faire virer en un claquement de ses petits doigts fins. A cinq ans, Azelma Rosehart était déjà une enfant pleine de caractère. Elle savait ce qu'elle voulait, elle ne réfléchissait jamais et agissait. « Bien, commençons. » Zelie évita toute remarque désobligeante, sachant qu'elle irait se plaindre à son père une fois la professeur partie. La grande et élancée silhouette avança jusqu'au piano. Le cours débuta.
L'enfant avait grandi dans la musique et dans l'art classique, elle jouait de cinq instruments, faisait de la danse. Elle avait tout de ces enfants de riches très distingués. Et mademoiselle aimait s'amuser de cela. Se sentir puissante, toujours mieux que les autres, savoir qu'en quelques secondes elle pouvait obtenir ce qu'elle voulait, faire la chose qui lui plaisait ; elle adorait terriblement cela et elle n'hésitait pas pour jouer avec. Elle aimait voir les visages déçus, les larmes, la tristesse exprimée sur le visage des gens auxquels elle menait la vie dure.

(onze ans) « Non, je veux simplement une éducation stricte pour ma fille ! Comment osez-vous me parler d'école privée ? Savez-vous tout d'abord qui je suis ?! » Elle entendait la discussion téléphonique de son père, assise de l'autre côté de la porte. Elle savait qu'elle serait sûrement punie si un membre du personnel la voyait ainsi mais Zelie avait la fâcheuse habitude d'être une petite fille curieuse et elle ne laissait jamais rien au hasard, même le futur. « Oui, c'est cela, Franklin Henri Rosehart. L'homme d'affaire. […] Oui, c'est cela. […] Très bien. […] Évidemment que je sais que les inscriptions sont closes, mais qu'est-ce-que cela change ? […] Voilà, faites votre possible mais je peux vous assurer que ma fille sera dans votre établissement à la rentrée, quoi qu'il en soit. […] Azelma Eponine Rosehart. […] Onze ans. […] Voilà, c'est cela, rappelez-moi au plus vite. Elle entendit son père raccrocher le téléphone et elle s’éclipsa à pas rapides.
Une semaine passa.

L'une des quatre femmes de ménage de la maisonnée frappa délicatement à la porte de la chambre de l'enfant. «  Mademoiselle, Monsieur et Madame souhaitent vous voir dans le salon principal. » Elle hocha la tête, l'employée sortit. Zelie savait qu'il était l'heure. Depuis son plus jeune âge, ses parents lui parlaient de grandes écoles, d'études et de réussite. Il était temps de courir vers son destin déjà tracé. Elle descendit les marches d'un pas qui se voulait assuré. Malgré tout, et ce pour la première fois de sa vie, la petite blonde sentit un sentiment d'appréhension au fin fond de son estomac. Elle ne voulait pas quitter la maison dans laquelle elle avait grandi mais elle savait que la vie serait meilleure ailleurs. Plus les mêmes règles, plus les parents, possibilité de rencontrer des personnes et de ses faire des amis. Possibilité de sortir de chez soi. Finalement, c'était ce dont elle avait vraiment besoin. « Azelma, votre mère et moi devons vous faire part d'une nouvelle. Comme vous le savez si bien, j'ai moi même étudié dans un internat. Et regardez-moi aujourd'hui. J'ai réussi, j'ai eu le droit au succès, à l'argent. J'ai une vie dont des milliers de personnes rêvent. C'est pour cela que vous irez au même endroit que moi et que vous y retracerez mon parcours. Vous partez demain matin. George vous conduira. Il n'est pas la peine de revenir ici à chacune de vos semaines de congé, vous suivrez, je l'espère, les classes données pendant les vacances. Nous attendons du courrier une fois toutes les semaines. J'attends de l'internat une éducation stricte, ne laissant rien passer. J'ai une confiance aveugle en l'établissement, ne daignez pas revenir l'été prochain nous disant que vous ne vous y plaisez pas : vous y resterez quoi qu'il advienne. Sur ce, Amanda va vous préparer vos affaires, nous vous attendons demain matin à sept heures tapantes pour vous dire au revoir. » Elle fit oui de la tête, camouflant un sourire sur son visage. Elle remonta à l'étage, sachant qu'elle allait enfin pouvoir débuter la vie qu'elle méritait.

(quatorze ans) Nous étions samedi soir et comme toutes les semaines l'adolescente attendait ce moment avec impatience. Un soir, elle avait écrit à son père lui demandant de la laisser sortir le samedi afin de répéter avec son orchestre de musique classique en dehors de l'école. Il n'avait pas chercher plus loin et avait accepté, pensant qu'il était temps que sa fille aie des activités extrascolaires. Évidemment, l'orchestre n'existait pas.

(aujourd'hui)

le joueur derrière l'écran.

(PSEUDO) tea spoon.
(PRÉNOM) kahina.
(AGE) je n'ai pas d'âge, je suis une licorne.
(PRESENCE) ça varie.
(OU AVEZ-VOUS TROUVÉ LE FORUM) je suis dieu. le dieu des licornes.
(CRÉDITS) Silk Stocking et Tumblr/
(UN DERNIER MOT)